Giorgos, militant anarchiste, avait été placé en garde à vue lors d’une manifestation à Montpellier. Il avait refusé qu’on lui prélève ses empreintes génétiques. Poursuivi pour ce refus, il vient d’être relaxé par les magistrats de la cour d’appel de Montpellier. C’est un désaveu pour les policiers mais l’énergie à déployer et l’argent à dépenser par les citoyens pour ne pas être fichés, demeurent considérables. En 2012, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) contenait plus de 2 millions de profils de personnes dont une minorité correspondait à des personnes définitivement condamnées.
Vous devez être abonné(e) pour lire la suite. Identifiez-vous ou Abonnez-vous pour lire cet article.
Il vous en coûtera seulement 6 € par mois !
Le seule ressource de Montpellier journal ? Les abonnements et les dons de ses lecteurs. Abonnez-vous pour soutenir l'indépendance du site.
► Lire aussi :
- Comment la police a tenté de prélever son ADN à un simple manifestant (de nouveau en accès libre)
- Fichage d’un militant syndical : que fait la présidente du tribunal de Montpellier?
- Fichier ADN : 80% des 2,2M de gens fichés sont « innocents » (Bug brother)
Tarnac : un homme jugé pour refus de donner son ADN, déjà prélevé à son insu (lemonde.fr) - Le « forgeron de Tarnac » relaxé (paris-normandie.fr)
- Le syndicaliste Xavier Mathieu condamné pour avoir refusé des prélèvement d’ADN (lemonde.fr)