C’est une nouvelle tarification « volontairement sociale » à en croire Isabelle Marsala, adjointe de Philippe Saurel, le maire qui s’auto-qualifie « divers gauche ». Sauf qu’après le vote du conseil municipal du 7 mai, le tarif payé par les familles les plus modestes de Montpellier baissera royalement de… un centime et qu’il est près de trois fois plus élevé qu’à Bordeaux, 75 % plus cher qu’à Nîmes ou 60 % qu’à Toulouse. Et ne parlons pas de Marseille où les très pauvres peuvent bénéficier d’une exonération totale. De plus, le nouveau système de réservation montpelliérain risque de pénaliser les plus précaires. Alors qu’un récent rapport de l’inspection général de l’Éducation nationale pointe la dégradation de la situation sanitaire des enfants pauvres en France. (2 700 mots)
par Lucie Lecherbonnier
Vous devez être abonné(e) pour lire la suite. Identifiez-vous ou Abonnez-vous pour lire cet article.
Il vous en coûtera seulement 6 € par mois !
Le seule ressource de Montpellier journal ? Les abonnements et les dons de ses lecteurs. Abonnez-vous pour soutenir l'indépendance du site.
►Lire aussi :
- L’équipe Saurel ne tient pas sa promesse sur la cantine scolaire
- Cantine scolaire : des conseillers municipaux très mesurés
- Du pain et des jeux pour les néo-Montpelliérains
- Vœux à la presse de Saurel : ville et métropole nourrissent les journalistes
- Les conseillers départementaux ont augmenté leurs propres indemnités
- Tramway : les étudiants pauvres grands oubliés des nouveaux tarifs de l’Agglo
- Philippe Saurel un maire de droite à Montpellier ?