C’est aussi un peu court car Jean-Jacques Sarciat a adhéré au groupe Facebook, le 9 décembre, jour de parution de la brève de Montpellier jounal. Le gratuit remercie aujourd’hui les membres du groupe pour « cette belle mobilisation » mais son rédacteur en chef adjoint s’est bien gardé de démentir la « rumeur » sur le mur du groupe malgré les nombreux échanges autour de la question de la disparition du quotidien.
Tendance aux économies
Cette « rumeur » et la mobilisation associée aurait-elle finalement arrangé Montpellier plus à une période où les budgets publicité, du fait de la crise, sont en diminution et où les revenus – donc la survie des quotidiens gratuits – sont, plus que jamais, effectivement menacés ? Rappelons enfin que Montpellier plus a été créé par Midi Libre pour empêcher la venue d’autres quotidiens gratuits, « une stratégie défensive passive » comme la qualifiait Didier Thomas-Radux, son rédacteur en chef, lors du lancement de Montpellier plus. Cette stratégie s’applique-t-elle toujours aujourd’hui où les gratuits peinent à prouver la pertinence de leur modèle et où la tendance dans les groupes de presse est aux économies ? Et donc où Midi Libre ne serait plus menacé par Métro, 20 minutes et consorts ? Réponse dans quelques mois. En tout cas, maintenant, « la rédaction » du gratuit peut écrire que Montpellier journal a posé la question de la survie de Montpellier plus.
______________
(1) A noter le manque de courage de Montpellier plus qui n’ose même pas nommer le grand « méchant blog » de peur que ses lecteurs y trouvent des informations intéressantes. Nous en profitons pour signaler que de nombreux articles sur le gratuit et Midi Libre sont disponibles gratuitement – et sans publicité – sur les sites d’Acrimed et de l’Accroche.
0 commentaire(s)
Suivre les commentaires de cet article