Certains des joueurs du Montpellier agglomération handball mis en examen dans l’affaire des paris suspects auraient reconnu avoir parié. D’autres le contestent comme Nikola Karabatic, hier sur sa page Facebook. Mais tous nient avoir triché et fait en sorte que leur équipe soit perdante à la mi-temps alors que le procureur de la République, Brice Robin, a déclaré lundi : « De très fortes suspicions pèsent sur le non respect de l’éthique sportive à l’occasion » du match Cesson-Montpellier le 12 mai. L’affaire est instruite par deux juges d’instruction : Thomas Meindl et Marie-Christine Desplat-Didier.
[Màj à 11h20 : dans un communiqué de presse diffusé ce matin, le parquet de Montpellier a donné la liste des 13 mis en examen, les 1er et 2 octobre, "du chef d'escroquerie" et/ou de "complicité d'escroquerie" selon les personnes. Aucune d'elles n'est donc mise en examen pour "corruption active" ou "passive". Ce qui laisse penser que les juges d'instructions n'ont pas assez "d'indices graves ou concordants" pour le faire.
L'information judiciaire ouverte à Montpellier le 1er août 2012 l'avait été "des chefs de corruption active et passive dans le milieu du sport, d'escroquerie et recel d'escroquerie".]
[Màj à 14h20 : selon France 3 Languedoc-Roussillon, les mises en examen seraient pour "escroquerie par manœuvre frauduleuse" aux dépens de la Française des Jeux, "en l'espèce en étant en possession d'information selon laquelle des joueurs de l'équipe de handball de Montpellier s'étaient entendus préalablement pour modifier ou altérer le déroulement normal de la rencontre entre Cesson et Montpellier". Montpellier journal vient donc de demander des précisions au parquet. Dans l'attente, le titre "les juges n’ont pas retenu la « corruption » sportive à l’encontre des mis en examen" a été remplacé par "les joueurs nient avoir truqué le match".]
[Màj le 4/10 à 16h45 : selon son secrétariat, Brice Robin ne communiquera pas plus d'info. On restera donc dans le flou pour l'instant.]
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