« À l’époque de Frêche, on connaissait le résultat avant l’ouverture du bureau de vote », rigolait un journaliste hier soir. Il attendait comme une bonne centaine de militants et une vingtaine de journalistes que le dépouillement soit terminé. Le PS de Montpellier choisissait la tête de liste pour les municipales de 2014. Mais ce fut exactement comme à l’époque de Georges Frêche : le résultat était celui qui était connu à l’ouverture du bureau de vote.
Ainsi, hier midi, Montpellier journal écrivait : On devrait « se situer entre 1100 [...] et 1400 votants. » D’après les chiffres communiqués hier soir par Hussein Bourgi le premier fédéral de l’Hérault, ils ont été 1207 votants.
Montpellier journal se risquait même à un pronostic : « Sauf surprise avec des militants à la liberté retrouvée, Jean-Pierre Moure devrait l’emporter avec au moins 200 voix d’avance. »
Le résultat proclamé vers 1h30 le 11/10, est le suivant :
- Jean-Pierre Moure : 714 voix (60,2 % des votes exprimés)
- Michaël Delafosse : 447 voix (37,7 %)
- Laurent Beaud : 25 voix (2,1 %)
- Blancs ou nuls : 21
Soit un écart de 267 voix entre Jean-Pierre Moure et Michaël Delafosse.
Le Parti socialiste a connu une rénovation, la fédération de l’Hérault a été mise sous tutelle par la direction nationale du PS, Robert Navarro, premier fédéral, a été remplacé par Hussein Bourgi qui a certes rendu la fédération plus ouverte mais rien ne semble avoir vraiment changé. Bref, une des citations préférées de Georges Frêche, reste d’actualité : « Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change. » (Le Guépard)
► Lire aussi : L’épilogue d’une des guerres de cartes au PS de Montpellier ?
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