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Le Vendredi 27 février 2015 à 17:39

Pourquoi les attaques de René Revol sont une atteinte à la liberté d’expression


Comment ? Montpellier journal sous-entendrait-il qu’on peut écrire n’importe quoi sans rendre de comptes sous prétexte de liberté d’expression ? Attendez ! On vous explique. Rappel : l’élu du Parti de gauche, ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, nous traîne en justice.

Par Jacques-Olivier Teyssier

Muriel Ressiguier, candidate aux cantonales 2015 (canton 2 de Montpellier) et René Revol, maire Parti de gauche de Grabels le 3 septembre 2014 (photo : J.-O. T.)

René Revol, maire (Parti de gauche) de Grabels, a confirmé dans un communiqué diffusé ce midi – mais pas à Montpellier journal, sympa – son intention de me « poursuivre ». Sans plus de précisions juridiques contrairement à ce qu’il avait fait lundi soir en conseil municipal (lire : René Revol (Parti de gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires). Cette fois-ci, il ne fait plus référence à l’affaire dans laquelle il est visé par une plainte pour « corruption passive » (1) (lire : Plainte pour « corruption », immobilier, inondations : René Revol sur la sellette) mais uniquement à une autre enquête (lire : René Revol fait un beau cadeau foncier à un entrepreneur du bâtiment).

Raccroché au nez
Il va donc falloir encore un peu patienter pour savoir ce que René Revol me reproche. Le résultat de cette enquête débutée le 15 janvier a été publié le 5 février sous la forme d’un long article de 18 400 signes. Elle a été l’objet de plusieurs entretiens et d’interviews. Mais aussi d’une visite à la mairie de Grabels pour consulter un permis de construire et sur les lieux de la parcelle concernée. Mais aussi une interview avec René Revol qui, alors que mes questions se faisaient plus précises, m’a raccroché au nez. Voulant réellement recueillir la position de René Revol et avoir ses réponses à des questions, j’ai poursuivi l’échange par mail. Donc je maintiens que ce travail est sérieux, approfondi et équilibré. Et que René Revol ne m’a envoyé aucun droit de réponse depuis la parution. J’ajoute que je n’ai rien à voir avec la diffusion de cet article dans les boîtes aux lettres de Grabels en fin de semaine dernière.

Ceci étant dit, je ne fanfaronne pas. Car n’importe quel journaliste ou avocat spécialisé en matière de diffamation vous dira que même pour un travail sérieux, on peut-être condamné pour une formule maladroite, un adjectif impropre, etc. Et prétendre qu’il ne pourrait pas y en avoir dans un article de 18 400 signes, ce serait très présomptueux. Donc le risque de condamnation existe. Oui mais, diront les partisans de René Revol, s’il y a diffamation ou injure, c’est normal d’être condamné.

Prendre en compte l’aspect économique
Oui et quand on est journaliste, même précaire, débordé, multi-tâches, etc on écrit en pensant à cela. Et c’est très bien ainsi : cela évite – ou en tout cas limite – les informations fausses, les attaques infondées, les articles déséquilibrés, etc. Mais comme je l’ai déjà écrit, il faut prendre en compte l’aspect économique. Et je suis un journaliste précaire (650 € nets par mois). Et là, c’est le moment de convoquer un des partis qui dit défendre notamment les précaires : le Parti de gauche. Celui d’un certain… René Revol.

Et tant qu’on est dans le secteur de Grabels, pourquoi ne pas citer Pascale Le Néouannic. Quel rapport a cette proche de Jean-Luc Mélenchon avec René Revol en dehors de leur appartenance commune au parti de gauche ? Simple : René Revol vient de l’embaucher dans sa mairie. Le monde est petit. En tout cas, il ne serait pas étonnant que les contribuables grabelois s’intéressent de près au travail de Pascale Le Néouannic. Mais revenons à la précarité de la presse. Et à Pascale Le Néouannic, invitée de Mediapart le 16 février 2012 lors d’une soirée autour de la liberté de la presse. On était alors en campagne présidentielle et qui mieux que la secrétaire nationale du Parti de gauche en charge… des libertés publiques, pouvait parler au nom du Parti de gauche de la liberté de la presse ? Et que disait-elle ?

Précarité et « capacité à pouvoir résister »
« La question c’est comment on construit l’indépendance de la presse.
[…] C’est peut-être l’élément qui m’a le plus surpris : la profession de journaliste subit aujourd’hui la précarité voire la paupérisation de ses salariés. […] 20 à 30 % en dessous du SMIC pour un certain nombre de contrats, c’est pas rien. Cette précarité crée les conditions pour que les salariés de la presse n’aient aucune capacité à pouvoir résister. Donc l’indépendance passe par la lutte contre la précarité. »
Regarder la vidéo (vers 1′ :

Pascale Le Néouannic a très bien compris le problème : c’est très difficile de « résister » quand on est dans la précarité. Travaux pratiques avec la question de la diffamation. Il y a quelques mois, nombreux ont été ceux qui se sont insurgés – à juste titre – contre la condamnation de L’Agglorieuse à 91 200 € par la cour d’appel de Nîmes (lire par exemple ici et ici). Sachant que le chiffre d’affaire de l’hebdomadaire est d’environ 200 000 €. En faisant une petite règle de trois avec les 20 000 € collectés par Montpellier journal chaque année, la condamnation démesurée de L’Agglorieuse correspondrait à 9 000 € pour Montpellier journal.

Deux fronts judiciaires
Sans compter les frais de justice qui, s’ils sont presque négligeables pour L’Agglorieuse par rapport aux 91 200 €, sont loin de l’être pour Montpellier journal et peuvent doubler, tripler la note. Ou plus. Surtout quand on sait que René Revol a annoncé son intention d’attaquer sur deux fronts judiciaires – même s’il ne parle plus de « dénonciation calomnieuse » dans son communiqué ni de l’article de décembre écrit suite à la plainte pour « corruption passive » qui le vise.

Donc René Revol refuse d’avoir recours au droit de réponse plutôt qu’attaquer un petit média et un journaliste précaire qui assume seul les publications sur le site ? Très bien, qu’il aille en justice. Et je suis même prêt à payer si j’ai fait une erreur – imaginez cependant un employeur comme René Revol face à un salarié qui aurait commis une erreur dans son travail : allez hop ! au tribunal. Mais pas à payer des milliers d’euros. Car peut-être que je m’en sortirai cette fois-ci – notamment grâce aux soutiens – mais, au-delà des conséquences matérielles sur ma vie de tous les jours, pensez-vous que j’aurais autant d’entrain pour enquêter et révéler des informations sensibles et/ou qui dérangent à l’avenir ? Et en attendant la décision judiciaire, il faut préparer sa défense, mobiliser les soutiens, expliquer son travail, assister aux audiences, etc. Autant de temps qui ne sera pas passé à enquêter. Mais ça, ça ne devrait pas déplaire à René Revol…

Bonimenteurs électoraux
Il paraît que les citoyens ont de moins en moins confiance dans les politiques. Eh bien on va savoir si René Revol va bientôt rejoindre le lot des bonimenteurs électoraux. Car que pouvait-on lire dans le programme du Front de gauche de l’élection présidentielle 2012, porté par Jean-Luc Mélenchon, l’ami de longue date de René Revol ? Nous « garantirons l’existence de médias associatifs » (p34). Ce document était titré « L’humain d’abord ». Donc on n’imagine pas que, pour René Revol, garantir l’existence d’un média associatif, c’est le traîner en justice.

La soirée Montpellier journal prévue depuis quelques temps pour le samedi 7 mars à l’Atelier du nord (29, rue St Étienne, quartier Figuerolles) s’est transformée en une soirée de soutien à Montpellier journal. Réservez la date et nous vous en dirons plus très bientôt. Si vous voulez nous soutenir dès maintenant, vous pouvez vous abonner, offrir un abonnement ou faire un don. Vous pouvez aussi nous écrire ou publier un commentaire ci-dessous.

En attendant d’en savoir plus, on vous met quelques messages reçus sur Twitter ou par mail. Il y en a aussi sur Facebook et au bas de l’article précédent. Il y aussi Acrimed qui a repris l’article de mercredi avec ce commentaire : « Vous avez dit liberté de la presse ? » Arrêt sur images a fait un papier. Et le blog Pas de roses sans épines a rebondi pour publier un article titré : René Revol (PG) veut moraliser la vie publique en attaquant la liberté de la presse ! Les auteurs du blog, anciens militants du Parti de gauche 34, s’interrogent aussi à propos de René Revol : « Sa vie politique est-elle morale ? »

  • « Il faut se mobiliser pour qu’il arrête les poursuites judiciaires. Car ensuite devant la justice c’est l’incertitude. Même avec une enquête bien verrouillée. Il y a quelques années j’ai été condamné à payer 20 000 euros en première instance à Perpignan. L’enquête était irréprochable. J’y révélais comment un maire-adjoint à l’urbanisme avait acheté à sa commune un terrain à un prix préférentiel. Je n’ai pas été condamné sur les faits, je l’ai été sur les commentaires pourtant softs. J’ai passé un an à me faire du souci avant que la cour d’appel de Montpellier me relaxe. Il a fallu payer un avocat ce que l’élu n’a pas eu à faire. » (Fabrice Thomas, journaliste à Perpignan, sur Facebook)
  • « Faudra pas que le #PG34 pleurniche de voir ses électeurs rester à la maison voire glisser un autre bulletin… » (@Dalipas)
  • « Bravo pour la liberté d’expression attaquer un petit journal c’est vraiment pas de gauche ! » (Jose Morales, @jmontp)
  • « Sus aux apparatchiks ! René Revol (Parti de gauche) attaque Montpellier journal » (@marcsoulhol)
  • « Allo quoi. T’es au @LePG et tu attaques @SurMtpJournal ? C’est comme être de gauche et contre le liberté de la presse » (Maxence Peniguet, @Maxpeniguet)
  • « Soutien total @SurMtpJournal attaqué en justice par René Revol (PG), ce qui menace la pérennité du titre. » (@jmleforestier)
  • « Quand un membre du PG sort l’artillerie lourde contre des « journalistes précaires » #LiberteDeLaPresse » (Giovanni Bordonaro, @Giobordonaro)
  • « Un élu PG (parti si prompt à réclamer l’indépendance des médias) attaque…un média indépendant ! » (@JuliaCegm)
  • « Vous souhaitez retrouver l’esprit du 11 janvier? Évitez d’aller à #Grabels c’est peine perdue ! » (@anticor11)
  • « Non au diktat du @LePG contre la presse indépendante montpelliéraine! Soutien à @SurMtpJournal » (jay jay, @mallorcher34)
  • « Soutien @SurMtpJournal Vrai média indépendant à #Montpellier attaqué par le maire de Grabels et VP Métro R. Révol. Abonnez-vous ! » (S. Cote, @CotePs34)
  • « Il faut aider @SurMtpJournal attaqué par… Revol (PG34) !! Juste incroyable ! » (@Dalipas)
  • « #renerevol du @LePG essaie de faire taire @SurMtpJournal média indépendant. Elles sont où les belles idées du @FDG? » (@mallorcher34)

Par texto puis mail :

  • « Je viens d’apprendre la volonté de René Revol de déposer plainte contre ton blog. Je n’en reviens pas. J’espère qu’il s’agit d’une humeur passagère ou d’un effet d’annonce. Si je croise René Revol, je m’autoriserai à lui suggérer de demander un droit de réponse plutôt que de déposer plainte. Bref, il faut faire retomber la pression. René est un authentique homme de gauche qui défend vraiment des valeurs de progrès. Je suis persuadé qu’un dialogue est toujours possible avec lui » (Hussein Bourgi)

Merci à tous et à ceux que j’ai oubliés. Et merci aux nouveaux abonnés, aux quatre donateurs et à ceux qui donnent un coup de main.

[Màj le 2/03 à 20h45 : dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux en début d'après-midi, le Club de la presse de Montpellier écrit : "Si la liberté d'informer n'empêche évidemment pas celle de se défendre, nul ne peut ignorer qu’une telle action est mortifère pour un média aussi fragile économiquement. Les simples frais de justice constitueront une obstruction au travail de journaliste de son directeur de publication, Jacques-Olivier Teyssier, qui, rappelons-le, est présumé innocent. Le Club de la presse estime que d’autres voies sont possibles avant d’en arriver à une telle extrémité, comme le droit de réponse ou la conciliation, et propose l’intervention de son médiateur."
Montpellier journal remercie le Club de la presse pour ce communiqué. La position de Montpellier journal ne varie pas : les erreurs signalées et avérées sont corrigées immédiatement. Les droits de réponse sont publiés, conformément à la loi.

Pour le reste, le téléphone et le mail de Montpellier journal sont et resteront branchés. La moindre des choses pour un média. Fut-il un blog (contraction de web log, c'est-à-dire journal web), c'est-à-dire "un type de site web – ou une partie d'un site web – utilisé pour la publication périodique et régulière d'articles, généralement succincts, et rendant compte d'une actualité autour d'un sujet donné ou d'une profession", selon wikipedia. Vive le blog Montpellier journal ! Qui rend compte de l'actualité autour de... Montpellier.]

[Màj le 3/03 à 11h55 : Dans un communiqué diffusé hier soir et dont Montpellier journal n'a pas été destinataire, René Revol écrit : "Je prends acte de la main tendue visant à proposer l’intervention d’un médiateur. Considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse, j’accepte la proposition du Club de la Presse."

Montpellier journal considère l'affirmation "considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse", comme mensongère pour la simple et bonne raison que René Revol n'a jamais adressé de droit de réponse à Montpellier journal.

Ensuite, dès ce matin, j'ai adressé le message suivant à Gwenaëlle Guerlavais, membre du Club de la presse :

"Montpellier journal a la particularité d'avoir une partie publique et une partie réservée à ses abonnés. Donc pour le droit de réponse, je vois deux possibilités :

1/ Le demandeur souhaite que l'intégralité de son droit de réponse soit publié. Dans ce cas, l'intégralité de l'article auquel il souhaite répondre sera rendu intégralement public.
2/ Le demandeur ne souhaite pas nécessairement que l'intégralité de son droit de réponse soit rendu public. Dans ce cas, il le sépare en deux : une partie publique et une partie privée. La partie publique doit être de taille équivalente à celle de l'article. Si ce n'est pas le cas, le droit de réponse sera séparé automatiquement.

Rappelons que Montpellier journal décide régulièrement de rendre public l'intégralité des articles précédemment réservés à ses abonnés. Si c'était le cas pour les articles concernant René Revol et qu'on était dans le cas 1/ ci-dessus, le droit de réponse serait alors rendu public intégralement. Montpellier journal reste maître de la date du passage en public intégral. C'est-à-dire que si le demandeur fait le choix 2/, il peut se retrouver dans le cas 1/ du seul fait de Montpellier journal et quand Montpellier journal l'a décidé.

Dans tous les cas, la parution du droit de réponse fait l'objet d'une publication sur les réseaux sociaux.

Au delà du cadre strictement légal du droit de réponse, toute erreur factuelle signalée à Montpellier journal et avérée est immédiatement corrigée sur le site avec une précision au bas de l'article pour indiquer la modification. Si la modification est jugée importante par Montpellier journal - et seulement par Montpellier journal - elle est signalée sur les réseaux sociaux : titre, début, lien et photos de l'article republié avec la mention "article mise à jour" ou "article màj".

Ces éléments ne sont pas spécifiques au cas de René Revol. Ce sont des règles non écrites que Montpellier journal appliquaient déjà (sauf pour les droits de réponse puisqu'aucun droit de réponse n'a été adressé à Montpellier journal depuis sa création, y compris par René Revol). Elles seront publiées sur Montpellier journal dans la rubrique "questions fréquentes" d'ici la fin de la semaine (si elles devaient contrevenir à la loi, elles seraient bien sûr adaptées). Et ce, quelle que soit l'issue de "l'affaire Revol".

Comme je vous l'ai dit, je suis prêt - et l'ai toujours été - à discuter directement avec René Revol ou avec un de ses proches par mail, téléphone ou en face à face. C'est la moindre des choses quand on est journaliste. Et ce même si je considère le dernier communiqué de René Revol où il écrit "considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse", comme mensonger. Communiqué qu'il n'a d'ailleurs pas adressé à Montpellier journal, comme le précédent.

A votre disposition pour toute question.

J'en profite pour vous remercier vivement pour le temps que vous consacrez à cette affaire. Je suis d'autant plus sensible à votre engagement que nous avons eu des différents dans le passé.

L'intégralité de ce message est communicable à René Revol et peut même être rendu public."

Un rendez-vous a été fixé au Club de la presse jeudi après-midi avec trois (!) membres du Club de la presse, René Revol, l'élu en charge de la communication de Grabels et moi.]

[Màj le 5/03 à 21h50 : René Revol est venu à la réunion au Club de la presse, accompagné de Bruno Flacher, adjoint à l'urbanisme et à la démocratie communale à Grabels, et de... deux avocats. Deux ! Comme ce n'était pas prévu et qu'il s'agissait d'une réunion de médiation, il a été demandé aux avocats de sortir. Ce que René Revol a accepté. Je me suis rendu seul à la réunion. Il y avait aussi, comme prévu, trois membres du Club de la presse.

J'ai précisé en début de réunion que les propos tenus lors de cette réunion étaient susceptibles d'être rendus publics. En effet, je ne souhaitais pas que cette réunion puisse donner l'impression de tractations secrètes. J'ai rappelé les règles décrites dans le message reproduit ci-dessus. J'attends maintenant les propositions écrites ou orales de René Revol. Ce que j'ai ajouté par rapport au texte ci-dessus est que si René Revol souhaitait que son droit de réponse soit accessible à tous (y compris aux non-abonnés), l'article serait alors rendu accessible à tous. À la condition que René Revol s'engage à ne pas porter plainte. Si René Revol souhaite conserver la possibilité de porter plainte après publication du droit de réponse (ce qui est son droit) alors l'article - et donc le droit de réponse - ne seraient pas accessibles à tous. En effet, je ne souhaite pas prendre de risques juridiques supplémentaires sur cette affaire.

René Revol s'est plaint des commentaires et des articles publiés depuis l'annonce de ses plaintes. Je lui ai dit que je n'avais pas prévu de les retirer. (Hors réunion : comme toujours, ils peuvent faire l'objet de rectification en cas d'erreur avérée. René Revol peut, pour ceux-ci aussi, utiliser un droit de réponse, conformément à la loi. Il peut aussi porter plainte même si ce n'est évidemment pas ce que je souhaite.)

Information nouvelle que René Revol a communiquée lors de cette réunion : mon article aurait été communiqué dans la procédure judiciaire de l'autre affaire par Abdelhakim Nacer qui a porté plainte pour "corruption passive" contre le maire de Grabels.

Enfin, René Revol n'a pas précisé ce qu'il reprochait à l'article du 5 février. De toute façon, ce n'était pas l'objet. Il n'a pas reparlé de la plainte pour "dénonciation calomnieuse" ni du premier article sur l'affaire Nacer.

Hors réunion : Montpellier journal publiera avant lundi les règles applicables à tous en matière de droit de réponse qui seront largement inspirées de ce que fait Mediapart en la matière (voir un exemple ici et ici).

Mes excuses à ceux qui étaient impatients d'avoir des nouvelles. J'avais une conférence de presse à la métropole à 17h et je suis allé ensuite à la (passionnante) conférence de Serge Halimi à Richter.]

[Màj le 6/03 à 8h45 : René Revol indique sur son blog dans un article daté du 5/03 : "Je vais immédiatement exercer le droit de réponse comme le garantit la loi." Mais ne dit pas ce qu'il compte faire par rapport à ses plaintes.]

[Màj le 13/03 à 14h : René Revol a fait parvenir mercredi 11 mars un "droit de réponse" à Montpellier journal. Nous y avons répondu. Lire :Affaire Revol : aux lecteurs de se faire leur opinion]

[Màj le 13/03 à 18h15 : avec un peu de retard, les règles concernant les rectifications et le droit de réponse ont été publiées. Cliquer ici pour les lire.]

_________________
(1) Rappelons que selon le code de procédure pénale, toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie.

Lire aussi : René Revol (Parti de gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires


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49 commentaire(s)

Suivre les commentaires de cet article

  1. pepito said
    on 27 février 2015

    à 19 h 27 min

    Si je comprends bien le communiqué de René Revol, il reconnait que sa plainte ne concerne pas l’article sur la présumée corruption passive mais l’article du 05/02/2015. Donc les propos, qu’il a tenu au conseil municipal de lundi dernier sur « le mur de l’atlantique » (???) ne permettaient pas aux conseillers d’avoir un vote éclairé sur le sujet pour ne pas dire plus.
    Je serais curieux de savoir quelles infos contenus dans l’article nécessitaient une source secrète, vous n’avez fait que réunir des éléments publiques et disponibles.
    Va t il attaquer son propre service urba et son webmaster? Finalement les seuls éléments non établis par des documents publics, c’est l’entrepreneur Sud ravalement qui vous les a donné. Il a bien causé celui-là.

  2. pheymes said
    on 27 février 2015

    à 22 h 51 min

    Comme le dit souvent JO Teyssier dans ses articles (et en particulier dans ceux concernant René Revol), les dates et le calendrier sont importants.
    René Revol indique dans son communiqué que l’article de MPL Journal ET la diffusion du tract (en fait la reproduction de l’article de JOT) samedi 21 février à Grabels l’ont décidé à attaquer JOT et MJ. Sauf que la note de synthèse et la délibération sur la protection fonctionnelle, spécifiant l’attaque contre JOT et la prise en charge des frais d’avocats par la commune ont été reçus par les conseillers municipaux au plus tard (c’est la loi) mardi 17 février (bien avant la diffusion du tract). Tract à l’origine de la plainte ? « Petit » mensonge (de plus, dans une liste, que je trouve, pour ma part, bien garnie) de René Revol. Pour « un authentique (sic) homme de gauche qui défend vraiment (re sic) des valeurs de progrès « , dixit Hussein Bourgi, ça commence à faire beaucoup…

  3. pepito said
    on 28 février 2015

    à 8 h 05 min

    Remarque très interessante Pheymes
    Mais est on sûr que le point 19 sur la PF était bien à l’ordre du jour du CM envoyé aux conseillers municipaux avant le 17 février 2015? Même si c’est la loi….ce n’est peut être pas la loi de Grabels.

  4. pheymes said
    on 28 février 2015

    à 9 h 38 min

    Oui, pepito, on est sûr que la protection fonctionnelle (PF) était à l’ordre du jour du conseil municipal de Grabels: c’était sur le site de la mairie dès lundi 16 février

  5. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 28 février 2015

    à 9 h 41 min

    Je confirme.

  6. ghizmo34 said
    on 28 février 2015

    à 13 h 18 min

    Hallucinant !

  7. pepito said
    on 28 février 2015

    à 15 h 47 min

    imaginons que la diffamation soit liée a cette histoire de garde à vue réelle ou pas. a ce moment là, lla complicité de diffamation concernerait le proc lui même qui a donné l info. mdr lol ptdr et compagnie….

  8. pepito said
    on 2 mars 2015

    à 19 h 48 min

    SCOOP le PG34 lâche Revol et appelle à soutenir MJ
    http://partidegauche34.midiblogs.com
    Vive lolo34
    http://partidegauche34.midiblogs.com

  9. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 2 mars 2015

    à 21 h 50 min

    @pepito vous avez oublié les smileys pour montrer aux lecteurs non avertis que ce n’est pas tout à fait ça. En effet, je ne suis pas sûr que la direction départementale du PG34 revendique cette publication.

  10. pepito said
    on 3 mars 2015

    à 8 h 37 min

    Oui désolé, j’étais en état de choc.
    Les choses ont l’air de rentrer dans l’ordre aujourd’hui, le logo « je suis REVOLté » a d’ailleurs disparu du site du PG34.
    Grand seigneur, Revol semble accepter la médiation et après la trique, il vous ouvre ses bras cléments. Tout ceci n’était qu’un malentendu, vilain garçon, il pensait que vous ne lui aviez pas proposé un droit de réponse et de rectification. :-) )))))) (ça va comme ça pour les smileys?) Vous vous en tirerez avec une bonne leçon de morale dans laquelle vous apprendrez « que tout ce qui n’est pas constitutif d’un délit n’est pas forcément légal ». Espérons que cela servira aux autres qui seraient tenté de faire honorablement leur métier.
    Je suppose que votre téléphone sonne déjà et que le cabinet « noir » de grabels s’active pour négocier une paix des braves pour le passé, le présent et le futur, afin de réaliser une médiation discrète.
    Le problème, c’est que je ne pense pas que ce soit votre genre sinon vous auriez déjà un beau bureau dans une belle rédaction. A samedi…

  11. yanhel said
    on 3 mars 2015

    à 10 h 03 min

    Je suis très! contente que R. Revol comprenne les enjeux de ce que représenterait pour lui et pour le PG34 de mettre à genoux par la pression financière un Média indépendant. Le Maire de Grabels devrait continuer à tirer des conclusions et changer sa pratique du pouvoir. Pour MJ, et pour vous JOT, il va y falloir encore beaucoup de bagarres, de courage, car les politiques n’ont pas pris la mesure des aspirations des citoyens et ne veulent pas lâcher un pouce de leurs privilèges et de leur manière d’autocrates, une fois élus. Nous, citoyens, avons le devoir d’être à vos côtés et de vous soutenir, car en faisant rempart pour votre liberté d’expression c’est notre liberté de citoyen nous défendons. Nous devrions faire un serment du jeu de paume…entre vous et nous!

  12. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 10 h 13 min

    @pepito. Voici la précision sur le communiqué de René Revol. Il écrit : « Considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse. » Cette affirmation est mensongère pour la simple et bonne raison que René Revol n’a jamais adressé de droit de réponse à Montpellier journal.

    Il n’y aura pas de médiation discrète comme vous pourrez le constater. Mais là, je vais prendre mon petit déjeuner ! ;-)

  13. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 10 h 15 min

    @yanhel : je ne suis pas sûr que ce soit par compréhension des « enjeux de ce que représenterait pour lui et pour le PG34 de mettre à genoux par la pression financière un Média indépendant ». Je pense plutôt qu’il est ici question de rapport de force. Comme dans les autres champs de la société…

  14. anatole said
    on 3 mars 2015

    à 10 h 58 min

    le Club de la Presse se situe de façon responsable . Il le fallait. Jacques Molénat, médiateur, saura écouter et tamiser ce qu’il y a à entendre. Le rapport de force, s’il est certain, n’est pas calculable en terme de résultat.Et donc il faut bien parler et…parler bien.

  15. yanhel said
    on 3 mars 2015

    à 10 h 59 min

    Bien entendu « C’est à la lueur des flammes de leurs châteaux incendiés qu’ils ont la grandeur d’âme de renoncer au privilége de tenir dans les fers des hommes qui ont recouvré leur liberté les armes à la main ! » Marat
    La « compréhension » que j’évoquais était le fruit des rapports de forces que vous avez pu établir avec R.Revol. Et non une soudaine rédemption de sa part. Mais je le dis avec tact pour ne pas « froisser » l’élu de gauche qui, on l’a vu, serait capable, pour se défendre lui, de mettre à terre notre seul média indépendant à 100 lieues à la ronde et donc notre seul bastion réellement citoyen.

  16. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 11 h 02 min

    Très belle citation.

  17. Percival said
    on 3 mars 2015

    à 12 h 19 min

    Après l’intimidation, la condescendance. Allons M. Revol, encore un effort : allez jusqu’aux excuses publiques ! Et faisons confiance « à la justice de notre pays » sur les faits rapportés par MJ…

  18. alainb said
    on 3 mars 2015

    à 12 h 27 min

    même si ce n’est pas le sujet, je signale que Montpellier journal est cité dans cet article d’@si http://www.arretsurimages.net/articles/2015-03-02/Le-site-marseillais-Marsactu-en-cessation-de-paiement-id7530

  19. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 14 h 51 min

    « J’aime », comme on dit sur Facebook. ;-)

  20. pepito said
    on 3 mars 2015

    à 15 h 42 min

    @jot
    est ce que vous pourriez nous en dire plus sur la soirée de samedi? quelle heure ? c est un pot ? c est chauffé ? on prend des sous ? faut se déguiser ? faut prendre son mangé ? j en sais rien moi, ma dernière soiree gaucho remonte aux manif devaquet après j ai mal tourné pour la cause

  21. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 15 h 54 min

    Votre impatience fait plaisir à voir ! Toutes les réponses à vos questions ont été publiées il y a quelques dizaines de minutes.

    Sauf pour le chauffage : on compte sur la chaleur humaine mais c’est à l’intérieur (et y’a aussi un extérieur pour les fûmeurs).

  22. Percival said
    on 3 mars 2015

    à 16 h 13 min

    Intéressant le lapsus sur « fumeurs » : si JOT se met aussi à faire des fôtes, où va t-on ?

  23. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 16 h 14 min

    Ouhla, j’en fais beaucoup. Mais j’ai des correctrices qui repassent derrière !

  24. anatole said
    on 3 mars 2015

    à 21 h 05 min

    « j’ai des correctrices qui repassent derrière! »! Hé , hé!
    N’est-ce pas tproposé?
    Pourra-t-on venir avec des enfants?

  25. anatole said
    on 3 mars 2015

    à 21 h 07 min

    c’était « troposé »! Corrigé par le logiciel, corrigé quand même!

  26. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 3 mars 2015

    à 21 h 25 min

    ;-) Oui. Mais mieux vaut venir avant 20h dans ce cas. Mais tout ça, dépend du monde qu’il y aura.

  27. jml said
    on 4 mars 2015

    à 15 h 59 min

    Otto Krat 1er règne en maître sur Grabels. Journaux : taisez-vous !
    Renaudot

  28. pepito said
    on 5 mars 2015

    à 17 h 28 min

    A JOT
    Alors cette médiation, c’est pour quand prévu pour ?
    Pensez vous que vous aurez droit de savoir ce qui vous est reproché par le pauvre diffamé?

  29. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 5 mars 2015

    à 21 h 56 min

    Réponse dans la mise à jour ci-dessus au bas de l’article.

  30. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 7 h 32 min

    Ok, bref, vous ne savez toujours pas ce qu’il considère comme diffamant, ni s’il a vraiment porté plainte, ni si le proc a accepté une plainte pour diffamation. C’est une manoeuvre d’intimidation de plus (2 avocats, leur déontologie aurait dû les inciter a vous prévenir à l’avance et vous indiquer que vous pouviez vous faire assister d’un conseil)

  31. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 8 h 04 min

    Dans la partie publique de l’article je ne vois qu’une chose dont l’exactitude pourrait être contestée : Sud Ravalement n’est pas un important mécène sur grabels, et en tout cas n’est pas partenaire du centre guttemberg comme on peut le constater ici http://www.centregutenberg.com/les-partenaires
    nulle référence de sud ravalement non plus sur le site de l’école de music.

  32. pheymes said
    on 6 mars 2015

    à 8 h 30 min

    Aujourd’hui 6 mars, cela fait 3 communiqués de presse que René revol publie sur son blog personnel au sujet de cette affaire.Alors qu’il utilise les deniers publics de la commune (il vient même à cette réunion de « médiation » accompagné de 2 avocats !!) aucune information n’est donnée sur le site internet de la commune. Les contribuables grabellois, qui financent tout ceci ne sont au courant de rien ! Qu’en pense donc Bruno Flacher, qui a accompagné René Revol à cette réunion, de ce manque de transparence, lui qui est adjoint à la « démocratie locale  » !

  33. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 6 mars 2015

    à 8 h 37 min

    @pepito : peut-être que Sud Ravalement ne l’est plus ? En tout cas, si vous dites vrai cela signifie que G. Schwertz, patron de Sud ravalement, n’a pas dit la vérité à Montpellier journal en affirmant y donner « une grosse somme ».

  34. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 6 mars 2015

    à 8 h 41 min

    @pheymes : et surtout, René Revol, alors qu’il indique vouloir envoyer un droit de réponse à Montpellier journal, n’a toujours pas validé mon droit de réponse déposé au bas de son article sous forme de commentaire et qui disait : « Vous écriez : « Considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse. » Cette affirmation est mensongère pour la simple et bonne raison que René Revol n’a jamais adressé de droit de réponse à Montpellier journal. » Liberté d’expression ? Démocratie ?

  35. pheymes said
    on 6 mars 2015

    à 10 h 10 min

    Petit bilan comparatif des forces financières en présence lors de cette réunion de médiation :

    A ma gauche :
    JO Teyssier, journaliste à 650 € par mois

    A ma droite :
    René Revol, professeur agrégé à la retraite, avec des indemnités d’élus de maire (que René Revol a décidé d’augmenter de 13,5% entre son premier et son second mandat) et de VP à la metropole (qu’il n’avait pas dans son premier mandat) soit 4700 € bruts par mois (mais les charges ne sont pas celles d’un salarié)
    Bruno Flacher, professeur agrégé à la retraite, avec des indemnités d’adjoint au maire, (que René Revol a augmenté de 10% entre son premier mandat et son second mandat), soit 840 € bruts par mois
    2 avocats au tarif horaire par avocat entre 120 € et 150 € de l’heure payés par la commune (c’est une estimation d’une fourchette basse des tarifs horaires pour un gros cabinet d’avocats comme celui retenu par la commune), Aucune limite financière n’est fixée (en tout cas annoncée) dans les honoraires des avocats : les honoraires, payés par la commune, sont, habituellement dans ce type d’affaires, fonction du compteur horaire, par avocat, déclenché dès que le ou les avocats interviennent (et hier le compteur a tourné).

    C’est çà la « révolution citoyenne » ? Ou les conséquences de la griserie de l’exercice du pouvoir ?

  36. rdgkelly said
    on 6 mars 2015

    à 11 h 45 min

    Vous ne comprenez pas M. Revol! Il ne ment pas quand il dit que c’était impossible pour lui d’exercer son droit de réponse. Il n’a pas dit qu’une demande d’exercer son droit de réponse était refusé mais c’était impossible pour lui de faire cette exercice.

  37. yanhel said
    on 6 mars 2015

    à 12 h 28 min

    @ pheymes Vos calculs sont justes . Mais je ne pense pas que ce soit la « griserie du pouvoir », plutôt une façon très personnelle de l’exercer depuis le début. Dès la première réunion du Front de Gauche à l’école de Grabels, comme j’y étais, j’ai bien senti le problème, alors que j’étais venue, ce samedi matin après sa première élection, sans à priori et plutôt très contente. Puis le verrouillage des débats, la petite camarilla ostensiblement à sa botte qui vote à main levée ce qui a été décidé avant, sans nous « le peuple ». Nous étions dépités, nous avons compris qu’il n’y avait qu’un semblant de démocratie et que la Révolution Citoyenne ça ne risquait pas de se faire à partir de Grabels.
    Le reste … tout le reste nous donnera raison. Voilà pourquoi s’en prendre comme ça à MJ est la goutte d’eau. Et ça arrangerait trop les autres(PS Saurel etc.) qu’il puisse avoir la peau de ce média, je me demande qui tire les ficelles? Ils me rendent parano à force.C’est vraiment triste. Et encore plus triste que le PG ne tire pas les conséquences et aille d’échec en échec électoral face au FN et aux autres partis.

  38. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 6 mars 2015

    à 12 h 42 min

    @rdgkelly : si c’était impossible, ça le restera. Or son communiqué semble dire qu’il va en envoyer un.

  39. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 13 h 21 min

    qu’il dépense, qu’il dépense, cela lui fera encore plus mal quand sa délibération sera annulée surtout s’ il attaque Mj sur des éléments postérieurs a la délibération de protection fonctionnelle.

  40. rdgkelly said
    on 6 mars 2015

    à 13 h 26 min

    @pheymes
    Je suis dyslexique. J’ai toujours confondu la gauche et la droite!!!!!

  41. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 13 h 54 min

    des réunions politiques dans une école : tout est dit.

  42. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 19 h 41 min

    Je viens de prendre connaissance du dernier communiqué de RR.
    Si je résume le résultat de la médiation, il obtient un droit de réponse qu’il a toujours eu contre une plainte qu’il n’a jamais déposée et tout ça pour un com jugé désobligeant sur un journal qui compte 300 abonnés. C’est ça?

  43. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 6 mars 2015

    à 20 h 17 min

    Je ne sais pas si la plainte a été déposée et si René Revol y a renoncé. Attendons la suite.

    C’est la possibilité du droit de réponse qu’il a toujours eu. Pas le droit de réponse lui-même puisqu’il n’en a jamais demandé.

    Il n’a pas utilisé « désobligeant ». Il a parlé d’injure et de diffamation. Sans plus de précisions.

  44. pepito said
    on 6 mars 2015

    à 20 h 33 min

    Ha vous n’avez donc pas vu ceci :
    http://www.herault-tribune.com/articles/26672/communique-de-rene-revol-un-droit-de-reponse-entre-mediation-et-intransigeance/
    C’est vrai que l’on s’y perd avec tous ces communiqués sans compter les petits toasts à beurrer pour demain….

  45. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 6 mars 2015

    à 23 h 06 min

    Si, si je l’ai vu. C’est en lien au bas de l’article.

  46. pepito said
    on 7 mars 2015

    à 7 h 07 min

    Je suis désolé d’être lourd dès le matin et de monopoliser l’espace comm, mais la médiation avait bien pour objet d’éviter une saisine de la justice? c’est le principe même d’une médiation, sinon c’est une conversation.
    Si vous n’avez pas reçu d’assurances sur ce point là, je crois que l’on peut conclure à l’échec de la médiation.

    Dans le dernier communiqué de RR, il emploie le terme de « commentaires désobligeants » qui seraient en accès libre (ce qui n’est pas la cas, vous pourriez peut être suspendre l’abonnement de la commune de Grabels afin qu’il le réalise).

    Passons sur les gamineries de Mr Revol et ses communiqués de presse que personne ne publie même pas le site de la ville,
    aujourd’hui jour de marché à Grabels, on va peut être en savoir plus….
    ou apprendre de nouvelles affaires….
    Les langues se délient depuis quelques temps.

  47. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 7 mars 2015

    à 7 h 16 min

    La réunion de jeudi 5 était une première étape. Attendons la suite.

    Tous les commentaires des articles en accès libre sont en accès libre. Donc René Revol avait bien raison.

    Ni la commune de Grabels ni René Revol ne sont abonnés à Montpellier journal.

  48. pepito said
    on 7 mars 2015

    à 10 h 44 min

    Autant pour moi, en tant qu’abonné on ne voit pas quand l’article est en accès libre.

  49. ghizmo34 said
    on 12 mars 2015

    à 10 h 52 min

    Jacques-O, je me permets de poster une déclaration d’Albert Camus que je trouve fort à propos…
    « tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. Une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée (…) court à l’esclavage malgré les protestations
de ceux-là mêmes qui contribuent à sa dégradation. (…) C’est pourtant notre tâche de refuser cette sale complicité. Notre honneur dépend de l’énergie avec laquelle nous refuserons la compromission ». Merci Mediapart de me l’avoir remémorée.